Les scribes humains restent la clé des technologies de pointe, mais ne négligez pas l’IA
Notre vice-président exécutif de Speke, Vadim Khazan, s’est entretenu avec John Lynn, cofondateur et rédacteur en chef de Healthcare IT Today. Les deux hommes ont parlé de l’avenir de l’IA, de la façon dont les scribes travaillent avec les fournisseurs et de la puissance de la solution de scribe…

Notre vice-président exécutif de Speke, Vadim Khazan, s’est entretenu avec John Lynn, cofondateur et rédacteur en chef de Healthcare IT Today. Les deux hommes ont parlé de l’avenir de l’IA, de la façon dont les scribes travaillent avec les fournisseurs et de la puissance de la solution de scribe d’IA ambiante de ScribeAmerica, Speke. Lisez l’interview ci-dessous :

Question : Aujourd’hui, nous parlons de la voix clinique ambiante, dont tout le monde sait qu’elle est ma passion. J’ai hâte de connaître l’approche de ScribeAmerica en la matière. Parlez-nous un peu de vous et de ScribeAmerica.

Réponse : Je travaille pour Scribe America depuis environ six ans. Nous sommes la plus grande société de scribe au monde, couvrant tous les domaines, de la scribe en personne à l’IA avec Speke. Je suis ingénieur logiciel de métier et, avant ScribeAmerica, j’ai cofondé SoundLines, que ScribeAmerica a acquis en 2018. Depuis lors, je dirige le programme de technologie des produits Speke.

Q : Parlez-nous de la solution Speke et de son évolution.

R : En matière de développement de produits, nous pensons que la meilleure technologie est celle qui vit en arrière-plan, de sorte que vous ne vous rendez même pas compte que vous l’utilisez. Il fait simplement ce dont vous avez besoin, sans modifier votre flux de travail. C’est ainsi que nous avons conçu Speke.

Il est disponible sur les appareils iOS sous forme d’application. Au départ, nous l’avons développé en tant que dispositif matériel autonome, et c’est l’une des nombreuses façons dont nous avons pivoté au cours des six dernières années environ. Mais le prestataire ouvre l’application, trouve le patient qu’il visite, entre dans la chambre, pose l’application, discute avec le patient comme si un scribe se trouvait dans la chambre avec lui

Nous prenons cet audio, le transformons en note clinique et l’intégrons dans leur système de dossier médical électronique.

Q : Parlez-nous de la comparaison entre Speke et d’autres solutions cliniques ambiantes. Ils sont nombreux. C’est un espace très encombré.

R : Lorsqu’il s’agit de produits d’IA uniquement, le médecin doit corriger les résultats de l’IA. Et c’est vrai dans tous les domaines, le traitement du langage naturel a fait des progrès stupéfiants l’année dernière, ce dont tout le monde est certainement conscient, mais il n’est pas encore assez performant pour créer le genre de notes qui répondent aux critères de qualité de la documentation clinique. Mais ces solutions existent pour les prestataires qui ne voient pas d’inconvénient à passer 10 minutes sur chaque note pour corriger ce que l’IA produit.

Nous avons développé une solution hybride. Nous utilisons l’IA en arrière-plan pour créer une ébauche de la note, puis nous demandons à notre équipe de scribes formés de modifier la note et de s’assurer qu’elle respecte les préférences du prestataire.

C’est l’une des choses pour lesquelles nous sommes très compétents : avoir des points de contact humains à chaque étape du processus. Si le prestataire n’est pas satisfait de la documentation, s’il la veut légèrement différente ou s’il souhaite utiliser des modèles ou des formulations spécifiques, nous pouvons modifier tout cela. Nous formons nos scribes à créer la documentation exactement comme le souhaite le prestataire.

Je pense que c’est notre plus grand avantage. ScribeAmerica dispose du plus grand nombre de scribes au monde, et nous veillons à ce qu’il y ait un être humain à chaque étape du processus, y compris au niveau de l’assistance à la clientèle.

Q : Parlez-nous des êtres humains – il s’agit manifestement d’un facteur de différenciation important pour vous. Vous utilisez la technologie pour permettre à des scribes humains de travailler, c’est l’intelligence artificielle qui intervient, puis le scribe examine la note et la vérifie. Est-ce l’approche principale en ce qui concerne la technologie ? Pensez-vous que vous remplacerez un jour les humains ?

R : Il est difficile de faire des prévisions à long terme, car les choses évoluent très rapidement. Je suis intimement convaincu que les meilleurs modèles d’apprentissage des langues seront, dans quelques années, des logiciels libres et que tout le monde aura accès à cette technologie.


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